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5 étapes faciles pour commencer à importer de la Chine au Canada

Importer des marchandises de la Chine au Canada en cinq étapes

Les grossistes et détaillants mondiaux choisissent de s’approvisionner et d’importer leurs produits de Chine en raison de sa vaste capacité de fabrication, de ses coûts de main-d’œuvre compétitifs et de son infrastructure technologique avancée. En outre, les réseaux de chaînes d'approvisionnement interconnectés de la Chine garantissent des opérations de production et de logistique efficaces, réaffirmant ainsi son statut d'« usine du monde ».

Les entreprises canadiennes ne font pas exception à la tendance mondiale à s’approvisionner en produits chinois. En fait, le marché canadien connaît des dépenses de consommation croissantes, qui ont atteint 1.330 milliards de dollars canadiens au troisième trimestre 2023. De plus, avec des importations totales atteignant environ 635.82 milliards de dollars canadiens, le Canada présente un environnement de forte demande adapté aux produits étrangers, y compris les produits chinois.

Cependant, importer des marchandises de Chine au Canada implique de nombreux obstacles logistiques, une paperasse interminable à remplir et diverses exigences fiscales et juridiques à prendre en compte. Ne vous inquiétez pas, car ce blog simplifiera l’ensemble du processus d’importation en cinq étapes simples. Continuez à lire pour découvrir les tenants et les aboutissants de l’acheminement sans effort de marchandises de la Chine au Canada !

Table des matières
1. Obtenez les licences et permis nécessaires
2. Préparez les documents d'expédition nécessaires
3. Calculer les droits et taxes d'importation
4. Organiser l'expédition
5. Déclarer et libérer les marchandises
6. Simplement le processus d'importation au Canada avec des courtiers en douane

1. Obtenez les licences et permis nécessaires

Obtention des licences et permis nécessaires

Lorsqu'elles importent des marchandises commerciales au Canada, les entreprises doivent d'abord obtenir un numéro d'entreprise (NE) avant de décider quel produit importer. Cet identifiant unique à 9 chiffres, fourni par l'Agence du revenu du Canada (ARC), est obligatoire pour les interactions avec l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et pour le dédouanement des marchandises à la frontière. Les entreprises peuvent s'inscrire en ligne pour le BN via le site d'enregistrement des entreprises en ligne (BRO) un service.

Après avoir obtenu un NE, les entreprises doivent alors vérifier si les marchandises qu'elles souhaitent importer sont interdites ou soumises à des restrictions. Il s’agit de croiser les produits visés avec les «Importations interdites» décrit dans le Mémorandums série D9. Par exemple, l'importation d'allumettes au phosphore blanc au Canada est interdite, car elles présentent des risques importants pour la santé et l'environnement.

Après avoir confirmé que les produits destinés à l'importation ne sont ni interdits ni restreints, les entreprises peuvent généralement procéder à leur importation sans obtenir de licence ou de permis d'importation. Toutefois, les marchandises inscrites sur la Liste des marchandises d'importation contrôlée (ICL) nécessitent un permis d'importation délivré par Affaires mondiales Canada. Les articles spécifiques mentionnés sur la LCI comprennent les biens militaires et les armes à feu, articles réglementés par la Convention sur les armes chimiques, biens et technologies stratégiques, et autres.

De plus, certains produits de consommation nécessitent des certifications ou des licences supplémentaires pour garantir leur conformité aux normes canadiennes en matière de sécurité, de santé, de protection de l'environnement et de sécurité. Par exemple, les importateurs de produits alimentaires doivent respecter les réglementations établies par l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA). Cette conformité implique l'acquisition d'un permis d'importation, la fourniture d'une preuve d'inspection du pays d'origine du produit ou le respect d'exigences spécifiques en matière d'étiquetage et d'emballage.

2. Préparez les documents d'expédition nécessaires

Préparer les documents d'expédition nécessaires

Après s'être assuré que leur entreprise est correctement enregistrée et que leurs produits sont conformes à la réglementation canadienne, les importateurs doivent préparer le documents d'expédition nécessaires. Sauf pour les envois de faible valeur (LVS) d'une valeur de 3,300 XNUMX $ CA ou moins, qui sont admissibles à des formalités simplifiées, l'absence de documents d'expédition corrects et détaillés peut entraîner le retard, la confiscation ou l'application de pénalités pour les marchandises commerciales importées au Canada.

Le tableau ci-dessous présente un aperçu non exhaustif des documents d'expédition requis lors de l'importation de marchandises de la Chine au Canada :

Titre du documentObjectifSi nécessaire
Permis/licences d'importationL'ASFC exige généralement ces documents, obtenus au cours Étape 1 du processus d'importation, pour les marchandises soumises à des restrictions ou à des quotas d'importation, telles que les produits agricoles, les armes à feu, les animaux et les plantes, et certains textiles.Avant l'importation
Connaissement (BOL) ou lettre de transport aérienCe document fait office de contrat entre le destinataire (l'importateur ou le propriétaire des marchandises) et le transporteur (l'entreprise qui transporte les marchandises). Comme obtenu dans Étape 4 ci-dessous, ce document énumère le type et la quantité des marchandises, leur origine et leur destination, ainsi que le Incoterms pour les transporter.Lors de l'expédition

À l'arrivée
Manifeste ou document de contrôle du fret (CCD)Le CCD, délivré par le transporteur lors de la configuration du mode d'expédition en Étape 4 ci-dessous, sert de manifeste pour toutes les marchandises transportées au Canada. Chaque CCD est associé à un numéro de contrôle du fret à code-barres unique (NCF), intégrant le code à 4 chiffres du transporteur et fournissant ainsi un identifiant traçable pour l'envoi.Lors de l'expédition

À l'arrivée
Facture commerciale ou facture des douanes canadiennes (CCI)L'ASFC utilise principalement la facture commerciale, ou la facture des douanes canadiennes, lorsque la facture commerciale n'est pas disponible ou ne contient pas tous les renseignements requis pour calculer les droits et taxes sur les marchandises importées dans Étape 3 ci-dessous. À l'arrivée

Au dédouanement
Certificat d'origineCe document certifie le pays dans lequel les marchandises ont été fabriquées, y compris des informations sur l'origine du produit. Il peut être nécessaire de bénéficier d'un traitement tarifaire préférentiel dans le cadre d'accords de libre-échange (ALE). Bien qu'il n'existe aucun ALE entre le Canada et la Chine, les autorités douanières ont quand même besoin de ce document pour déterminer les taux de droits applicables dans chaque pays. Étape 3 ci-dessous. À l'arrivée

Au dédouanement
Liste de colisageCe document fournit des informations clés sur une expédition, y compris son contenu, ses poids et mesures, les numéros de boîte ou de caisse, ainsi que d'autres détails pertinents pour faciliter le dédouanement et la livraison. Il sert également de liste de contrôle à la fois pour l'exportateur et l'importateur pour vérifier le contenu de l'envoi par rapport à la documentation fournie.À l'arrivée

Au dédouanement
Formulaire de codage des douanes canadiennesL'ASFC utilise ce document, également connu sous le nom de formulaire B3, pour le dédouanement et la détermination des droits et taxes applicables. Il comprend des détails complets tels que le nom et l'adresse de l'importateur, des descriptions détaillées des marchandises, leur quantité, leur valeur et la devise utilisée. De plus, ce formulaire comprend le numéro de classement tarifaire.Au dédouanement

3. Calculer les droits et taxes d'importation

Calcul des droits et taxes d'importation

Après avoir préparé les documents d’expédition, il est temps d’estimer les droits de douane et taxes applicables aux marchandises commerciales importées. Bien que le processus de calcul puisse être quelque peu complexe, passons en revue un exemple hypothétique pour comprendre comment les choses fonctionnent.

Prenons l’exemple d’une entreprise alimentaire dont le siège social est au Québec, au Canada. Cette entreprise se spécialise dans la production de produits de boulangerie-pâtisserie et souhaite importer du babeurre en poudre au Canada.

Étape 1 : Classer le produit

La première étape de l'entreprise alimentaire consiste à identifier le numéro de classification tarifaire du babeurre en poudre à l'aide du système harmonisé de description et de codification des marchandises (HS) Et le Tarif des douanes canadien.

Cet identifiant unique comprend 10 chiffres, les 6 premiers chiffres étant universels pour tous les pays qui adoptent le Système harmonisé et les 4 derniers chiffres reflétant les règles de classification spécifiques du Canada. Cliquez ici pour apprendre à lire les numéros de classification tarifaire canadienne.

Les entreprises peuvent consulter la Base de données sur les importateurs canadiens (CID) pour déterminer le numéro de classification à 10 chiffres. Les importateurs de produits alimentaires peuvent également utiliser le Système automatisé de référence à l'importation (AIRS), un outil en ligne qui fournit les exigences d'importation pour les produits réglementés par l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA).

Dans notre exemple, l’entreprise alimentaire a déterminé que le code du Système harmonisé (SH) à 10 chiffres pour le babeurre en poudre était 0403.90.11.00.

Étape 2 : Déterminer la valeur des marchandises

Ensuite, l'entreprise alimentaire doit déterminer la « valeur en douane », qui représente le chiffre de base utilisé par l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) pour calculer les droits et taxes dus sur les marchandises importées.

Même si l'ASFC propose plusieurs méthodes pour évaluer les marchandises, la Méthode de la valeur transactionnelle est le plus couramment utilisé. Cette méthode est basée sur le « prix payé ou à payer » pour les marchandises, ce qui signifie qu'elle utilise le prix réel payé par l'importateur pour les marchandises comme point de départ de l'évaluation.

Le « prix payé ou à payer » est établi à l'aide de la facture commerciale et du formulaire B3. Les entreprises doivent noter que la valeur des marchandises en douane doit inclure le coût, l'assurance et le fret (CIF) au Canada, et il est essentiel de s'assurer que la valeur est exprimée en dollars canadiens (CAD).

Revenant à notre exemple, l’entreprise alimentaire a déterminé la valeur des marchandises comme suit :

  • Valeur de la facture commerciale : La valeur du babeurre en poudre est de 10,000 XNUMX $CAN.
  • Frais de transport et d'assurance: Disons que cela coûte 1,000 XNUMX $ CAD pour l'expédition et l'assurance.

Donc, le coût total = (10,000 1,000 CAD$ + XNUMX XNUMX CAD$) = 11,000 CAD $.

Étape 3 : Déterminer les taux de droits applicables

Maintenant que l'entreprise alimentaire a obtenu le code HS et terminé l'évaluation, elle peut utiliser un calculateur de droits en ligne ou consulter le Tarif douanier pour connaître le taux de droit applicable à leurs marchandises.

Étant donné que les marchandises originaires de Chine ne bénéficient pas tarifs préférentiels, le taux normal (c'est-à-dire le taux de la nation la plus favorisée) sera appliqué. Après avoir consulté le Tableau du tarif des douanes, l'entreprise alimentaire détermine les éléments suivants :

  • Taux de droit : Le taux de droit pour le babeurre en poudre est de 3.32 ¢/kg, ce qui est un taux spécifique (calculé sur la base de l'unité d'importation désignée) par opposition au droit ad valorem plus couramment utilisé (basé sur la valeur en douane).
  • Poids des marchandises : Pour cet exemple, disons que nous avons 2,000 XNUMX kilogrammes de babeurre en poudre.
  • Calcul des droits : Droit = ​​2,000 3.32 kg * 6,640 ¢/kg = XNUMX XNUMX ¢ ou 66.40 CAD $.

Étape 4 : Calculez les taxes douanières applicables

Lorsqu'elles importent des marchandises commerciales au Canada, les entreprises doivent savoir que leurs produits sont assujettis à la taxe sur les produits et services (GST), Taxe de vente provinciale (PST), ou la taxe de vente harmonisée (TVH).

  • TPS: 5% appliqués sur la plupart des produits importés.
  • TVP: Varie selon la province; certaines provinces appliquent cela en plus de la TPS.
  • TVH: Une combinaison de TPS et de TVP, appliquées dans certaines provinces à des taux variant de 13 % à 15 %.

Dans notre exemple, le babeurre en poudre est assujetti à la taxe sur les produits et services (TPS) au taux de 5 % et à la taxe de vente du Québec (TVQ ) au taux de 9.975%.

  • Calcul de la TPS : (Valeur des marchandises + Droits) * 5 % = (11,000 66.40 $ CAD + 5 $ CAD) * 553.32 % = XNUMX $ CAD.
  • Total après TPS : (11,000 66.40 $ CAD + 553.32 $ CAD + 11,619.72 $ CAD) = XNUMX XNUMX $ CAD.
  • Calcul de la TVQ : 11,619.72 9.975 $ CAD * 1,159.07 % ≈ XNUMX XNUMX $ CAD.
  • Impôts totaux : 553.32 $ CAD + 1,159.07 XNUMX $ CAD = 1,712.39 CAD $.

Étape 5 : Calculer les prélèvements et frais supplémentaires

En plus des droits et taxes d’importation, les entreprises doivent prendre en compte les coûts suivants :

  • Taxes et droits d'accise : Peut s’appliquer à des produits spécifiques comme l’alcool, le tabac et le carburant.
  • Frais de traitement en douane : Ceux-ci sont destinés à la manutention et au traitement des marchandises importées en douane.
  • Taxes environnementales : Applicable sur certains produits comme les appareils électroniques et les pneus pour les programmes de recyclage.

Dans notre exemple, il n’existe ni taxes d’accise ni redevances environnementales qui s’appliquent généralement aux produits alimentaires tels que le babeurre en poudre. Par conséquent, le seul coût supplémentaire que l’entreprise alimentaire devra supporter sont les frais de traitement facturés par les autorités douanières. Pour cet exemple, nous supposerons des frais de 200 CAD $.

Étape 6 : Calcul final des droits et taxes

Le montant final que l’entreprise alimentaire peut s’attendre à payer pour importer du babeurre en poudre au Canada sera le suivant :

  • La valeur des biens: 11,000 XNUMX $ CAN ;
  • Droits à payer : 66.40 XNUMX $ CAN ;
  • Taxes à payer (TPS + TVQ) : 1,712.39 XNUMX $ CAN ;
  • Frais de traitement en douane : 200 XNUMX $ CAN ;
  • Coût total : 11,000 66.40 $ CAD + 1,712.39 $ CAD + 200 XNUMX $ CAD + XNUMX $ CAD = 12,978.79 CAD $.

N'oubliez pas qu'il s'agit d'un exemple illustratif. En pratique, les entreprises devraient demander conseil à des courtiers en douane, à des consultants ou directement à l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) pour garantir l'exactitude de leurs déclarations en douane et de leurs paiements.

4. Organiser l'expédition

Choisir et organiser le mode d'expédition

Une fois que les entreprises ont préparé les documents d'expédition nécessaires et estimé les droits de douane et taxes appropriés pour l'importation de marchandises de la Chine au Canada, la prochaine étape cruciale du processus d'importation consiste à déterminer le mode de transport le plus approprié.

Les entreprises peuvent choisir entre air or fret maritime puis sélectionner des solutions routières ou ferroviaires locales pour livraison du dernier kilomètre à l'intérieur de la frontière canadienne. Vous trouverez ci-dessous un aperçu des options d'expédition disponibles pour le transport maritime ou aérien.

4.1 Fret maritime

LCL (Moins que la charge du conteneur)

  • Mieux utilisé lorsque : L’envoi ne remplit pas un conteneur entier.
  • Description: Cette méthode permet d’expédier de petites quantités de marchandises sans le coût d’un conteneur entier. Les marchandises seront regroupées avec d'autres expéditions et les coûts sont généralement basés sur le volume.

FCL (Chargement complet du conteneur)

  • Mieux utilisé lorsque : Les entreprises disposent de suffisamment de marchandises pour remplir un conteneur entier.
  • Description: FCL met à disposition des entreprises un conteneur dédié pour leur expédition. Il est idéal pour les grandes quantités et peut être plus rentable lors de l’expédition de volumes élevés. FCL a également tendance à être plus rapide que LCL puisqu’il n’est pas nécessaire de regrouper les marchandises provenant de différents expéditeurs.

4.2 Fret aérien

Fret aérien classique

  • Mieux utilisé lorsque : Les entreprises ont besoin d’un équilibre entre rapidité et coût.
  • Description: Le fret aérien classique est généralement plus rapide que le transport maritime mais plus cher. Il convient aux marchandises qui sont trop urgentes pour être acheminées par voie maritime mais qui ne sont pas suffisamment critiques pour supporter le coût élevé du service express.

Fret aérien express

  • Mieux utilisé lorsque : L'envoi est urgent.
  • Description: Il s’agit du mode d’expédition le plus rapide avec les délais de transit les plus courts. C'est la meilleure option pour les marchandises urgentes. Le fret aérien express s'accompagne souvent de services premium tels que porte à porte livraison et constitue généralement l’option la plus coûteuse.

Le tableau ci-dessous propose un résumé des différentes méthodes d'expédition de la Chine au Canada, en mettant en évidence leurs délais et coûts estimés :

Méthodes d'expédition de la Chine au Canada et leurs délais et tarifs estimés

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5. Déclarer et libérer les marchandises

Déclaration et libération des marchandises importées

La dernière étape du processus d'importation est Expertise Douanière, ce qui se produit lorsque les marchandises arrivent à la frontière canadienne. Au cours de cette étape, les entreprises doivent remplir et soumettre le formulaire B3-3 (Formulaire de codage des douanes canadiennes) discuté lors de la préparation des documents d'expédition (Étape 2) et payer les droits et taxes préalablement estimés (Étape 3) pour dédouaner les marchandises importées.

Certain Bureaux de l'ASFC offrir un système informatisé en libre-service, le système de traitement des entrées de fonds commerciales (CCEPS), qui aide les entreprises à remplir le formulaire de codification B3-3 et calcule automatiquement les droits et taxes dus. Pour obtenir des conseils détaillés sur la façon de remplir le formulaire B3-3, reportez-vous à Mémorandum D17-1-10.

De plus, les entreprises doivent fournir à l'ASFC les documents suivants préparés au cours (Étape 2):

  • Deux exemplaires du document de contrôle du fret (CCD) ;
  • Deux copies de la facture des douanes canadiennes (ou de la facture commerciale contenant les données);
  • Une copie papier de tous les permis d'importation, certificats, licences, etc.

Il convient de noter que les importateurs établis ayant des volumes d'importation élevés peuvent faire dédouaner leurs marchandises importées avant le paiement des droits en obtenant une mainlevée sur documentation minimale (RMD).

RMD permet aux importateurs de faire dédouaner leurs marchandises avant le paiement intégral des droits en fournissant simplement des données comptables intermédiaires. Les entreprises peuvent ensuite établir une comptabilité détaillée et effectuer les paiements finaux plus tard dans les délais impartis. Une fois dédouanées, les marchandises peuvent être transportées à l'intérieur du pays jusqu'à leur destination finale, telle que l'entrepôt de l'importateur.

Simplement le processus d'importation au Canada avec des courtiers en douane

Pour conclure, importer de la Chine au Canada comporte cinq étapes principales :

  1. Obtenir les permis nécessaires et garantir que les marchandises sont autorisées à l'importation ;
  2. Préparer les documents d'expédition, y compris un certificat d'origine ;
  3. Calculer les droits et taxes d'importation en fonction de la valeur, de la classification et de l'origine des marchandises ;
  4. Choisir et organiser un mode d'expédition ;
  5. Enfin, déclarer les marchandises à l'ASFC pour mainlevée.

Bien que les entreprises puissent choisir de gérer le processus d'importation de manière indépendante, choisir de s'associer à un courtier en douane agréé par l'ASFC pour gérer toutes ces étapes en leur nom est une autre option efficace. Les courtiers en douane, grâce à leur connaissance approfondie des classifications tarifaires et d’autres affaires douanières, peuvent calculer avec précision les droits et taxes d’importation dont une entreprise sera redevable, évitant ainsi aux entreprises des erreurs coûteuses et des trop-payés.

Cependant, il est crucial de noter que les importateurs qui délèguent ces responsabilités à un courtier restent responsables de l'exactitude et de l'exhaustivité de leurs documents d'importation. C'est pourquoi il est recommandé de comprendre le processus d'importation afin que les entreprises puissent collaborer efficacement avec les courtiers en douane et l'ASFC pour assurer la pleine conformité à toutes les exigences canadiennes en matière d'importation.

Pour en savoir plus sur les courtiers en douane et comment en sélectionner un qui répond à vos besoins d'importation, consultez ce guide!

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